Safari 5 et la rapidité des pages web
9 juin 2010La nouvelle version du navigateur d’Apple est sortie le 7 juin. Voici une brève revue de l’outil sous l’angle de l’optimisation des performances web et de la rapidité de rendu des pages internet.
Une mise à jour plus esthétique que fonctionnelle ?
Alors que la plus grande nouveauté réside dans un meilleur support du HTML5 (ce qui m’enthousiasme !), il s’avère que cette nouvelle mouture est pauvre en ce qui concerne les performances web, par rapport à la précédente, Safari 4.0.5.
Parmi les nouveautés, citons le DNS prefetching qui permet au navigateur de lancer une requête DNS pour résoudre les noms de domaine des sites web vers lesquelles renvoie la page en cours et tout cela de manière transparente. Par exemple, si vous êtes sur une page dont un des liens amène vers example.com, le navigateur va résoudre le DNS de example.com de manière à ce qu’il soit prêt au cas où vous cliqueriez dessus.
Apple annonce aussi une amélioration de la mise en cache des pages web, sans pour autant donner plus de précision.
Enfin, une nouveauté spéciale Windows : Safari 5 supporte l’accélération matérielle. Cela permet un rendu plus fluide et plus rapide des pages gourmandes en ressources. Cela se voit donc plutôt sur des applications complexes ou sur des machines lentes.
Coté JavaScript
Les amateurs d’optimisation web trouveront donc plus de réconfort du coté des performances JavaScript de Safari 5. La nouvelle version de Nitro, le moteur JS introduit dans la version 4 du navigateur, offre une rapidité d’exécution accrue. Apple le décrit comme étant 2 fois plus rapide que celui de Firefox 3.6 et 3% plus rapide que Chrome 5 (sous Mac). Ce n’est pas trop étonnant, Chrome tourne mieux sous Windows tandis que Safari est optimisé pour les Mac.
Des nouvelles fonctionnalités natives
Le support des nouvelles fonctionnalités HTML5 peut amener une meilleure rapidité et réactivité des sites web, notamment les WebWorkers, les WebSockets, EventSource, l’attribut draggable et la validation de formulaires. En devenant natives au navigateur, ces spécifications permettent désormais de se passer de l’utilisation de JS. Le code est plus léger et la page plus stable.
En bref
Rien de bien croustillant à se mettre sous la dent pour les aficionados de l’optimisation des performances web. Mais ne boudons pas notre plaisir de voir le parc des navigateurs internet devenir un peu plus rapide à chaque mise à jour.
Et comme d’habitude cette nouvelle version est disponible sous Mac et sous Windows, alors profitez-en !
D’autant que les tests de perfs qu’ils ont fait ne concerne que le moteur JS lui même, qui est certes important, mais ce qui plombe en premier les perfs en général c’est la manipulation du DOM.
Et là, pas de chiffres